Jeux de la Francophonie – Fanie Fayar, la voix en or du Congo

CP Crk vision

Fanie Fayar est une chanteuse congolaise. Son talent inné la propulse au devant de la scène dès 14 ans, lorsqu’elle intègre la chorale catholique La Colombe, où elle devient rapidement la « lead vocal ». PAR VANESSA MAUREL. Extrait du WOMEN SPORTS N°28.

Passée par les groupes de musique « tradi-moderne » Yela Wa puis par Ta Ndala, Widikila ou encore Nkota, Fanie Fayar, qui combine afro, folk, pop, soul et funk, se lance en solo, en 2014.

En 2017 elle monte sur la scène des VIIIes Jeux de la Francophonie à Abidjan. Elle y fait sensation et remporte la médaille d’or dans la catégorie «Chanson». « Cette médaille est juste le fruit d’un travail de nombreuses années. C’est un honneur et une grande fierté pour toute une nation. Avoir une médaille d’or en chanson c’est comme avoir une coupe du monde francophone. Je suis contente d’avoir écrit l’histoire à travers cette distinction », nous explique-t-elle.

« Les Jeux m’ont fait gagner une visi- bilité accrue sur ma personnalité, ils m’ont également permis d’améliorer ma démarche artistique. Je dirais qu’ils ont été une sorte de vitrine pour moi et pour mes projets musicaux. », continue-t-elle. Forte de son grain de voix si particulier, Fanie Fayar a fait chavirer le coeur de nombreux fans congolais, africains, eu- ropéens ou encore asiatiques, où elle a pu performer sur des événements. Par- tageant sa passion sur les réseaux so- ciaux, Fanie Fayar compte d’ailleurs un album « à son actif » et plusieurs collabo- rations avec des artistes de renom.

Son parcours a été récompensé par son pays puisque Fanie Fayar est nommée au grade de Chevalier de l’ordre du mérite national congolais en novembre 2017, soit quelques semaines seule- ment après son sacre à Abidjan. Et ce n’est que le début. « La médaille aux Jeux a été belle, l’histoire est belle, mais mes yeux restent fixés sur l’avenir. », conclut-elle.


2 QUESTIONS À FANIE FAYAR

Pourquoi avoir participé aux Jeux de la Francophonie ? Participer aux 8es jeux de la Francophonie, à Abidjan, en 2017, était pour moi une réelle opportunité. C’était l’occasion de me faire découvrir et de faire découvrir ma musique à une plus large audience.

Que retenez-vous de cette expérience ? Au-delà de tout, les Jeux de la Francophonie sont une expérience que je qualifierai d’enrichissante. Participer aux jeux de la Francophonie m’a permis de découvrir d’autres cultures, mais aussi d’autres genres musicaux.

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