Sonia Souid, agent de joueur

Sonia Souid : « Aujourd’hui encore, 1€ investi dans le football féminin c’est 1€ de perdu ! ». Photo @Franck FIFE

Sonia Souid est l’une des rares femmes agents dans le football. En janvier 2012, elle est à l’origine du premier transfert d’un joueur venu du golfe Persique, Hamdan Al Kamali, en Europe. Mais pas seulement, elle s’engage pour la promotion du football féminin et joue un rôle déterminant dans le premier transfert payant d’une femme footballeuse en France. Elle va également permettre à Corinne Diacre d’intégrer le Clermont Foot en Ligue 2 et ainsi de devenir la première femme entraîneure dans un club professionnel masculin en France. Elle nous raconte son parcours et nous donne son avis sur l’univers de ce sport. Rencontre avec cette femme pas comme les autres !

Propos recueillis par Djelina Ndiaye

Comment êtes-vous devenue agent dans le football ?

C’est mon père qui m’a donné l’idée de revenir dans le sport en tant qu’agent. J’avais 24 ans et le sport me manquait. Je me suis renseignée auprès de la Fédération française de football au mois de décembre 2009 et en fait c’était plutôt simple : il fallait juste envoyer un CV et un chèque de 200€. La prochaine session d’examen était en avril 2010 donc j’avais quelques mois pour me préparer. J’ai révisé en autodidacte et j’ai obtenu la licence du premier coup en mai. Après ça, je pensais naïvement que c’était de loin le plus difficile à obtenir mais je me suis rendue compte que c’était finalement le plus facile. J’ai déchanté ! Personne ne me prenait vraiment au sérieux parce que j’étais une femme et qu’il n’y avait pas beaucoup d’agent féminine. La seule chose qu’on pouvait trouver sur moi sur internet c’était mon passé de miss, on pensait même que j’étais une caméra cachée enfin voilà… En France je n’avais pas beaucoup de réseau donc heureusement il y avait mon père qui était encore aux Emirats Arabe Unis donc je lui ai demandé si je pouvais le rejoindre et je suis partie là-bas. Paradoxalement, il y avait beaucoup moins d’agents, parce qu’en France on est quand même 400 agents licenciés sans compter ceux qui travaillent alors qu’ils n’ont pas de licence. Alors qu’aux Emirats il n’y avait qu’une vingtaine d’agents. Aussi, les présidents de club prenaient le temps de me recevoir et de m’écouter. Mes premières opérations financières c’est là-bas que j’ai eu la chance de les conclure. Ça m’a permis de me lancer. J’ai passé à peu près un an à Abu Dhabi avant de revenir en France.

Pourquoi vous avez choisi le football ? Et non le volley ?

Ça, c’est une bonne question (rires). À la base, le plus difficile, c’était d’obtenir la licence foot. En fait, quand on obtient une licence, il y a deux parties : générale et spécifique. Lorsqu’on a la partie générale elle est acquise, donc demain si j’ai envie de devenir agent volley ou basket, il suffirait de passer seulement la partie spécifique. Je voulais commencer par la plus difficile à obtenir et pourquoi pas ensuite me diversifier. Mais après 7 ans, je dirai que je n’ai pas eu franchement le temps de mener à bien ce projet et en plus je me dis que j’ai tellement de choses à faire déjà dans le football qu’il vaut mieux se concentrer et essayer de bien faire les choses plutôt que de multiplier les compétences et finalement risquer de se perdre. C’est aussi parce que mon père était dans le football et que mon frère pratiquait le football donc depuis toute petite je suis et je vais au match. Mais je suis passionnée du sport en général.

Vous travaillez pour une agence ou à votre compte ?

Au début, j’étais à mon compte et en avril 2013 j’ai rejoint le 4ème groupe mondial dans le domaine du sport qui s’appelle CSM Sport & Entertainment, présidé par Sebastian Coe, avec 25 bureaux un peu partout dans le monde. Dès que j’ai eu cette opportunité, je n’ai pas franchement hésité parce que je me suis dit que ça allait me permettre de voyager plus et d’élargir mon réseau. Ce qui me plait particulièrement dans le football, c’est que c’est un sport qui se pratique partout dans le monde et qui n’a pas de frontières. Une de mes passions, c’est quand même de voyager et de découvrir d’autres cultures. Après 4 ans, je ne regrette pas du tout ce choix parce que ça a été bénéfique et ça nous a permis de nous différencier des autres agents, parce que la plupart des agents en France ne parlent pas anglais et sont franco-français donc ça c’est très important. Avec mes collègues, Patrick Esteves et mon frère Samy, on parle 5 ou 6 langues donc c’est une valeur ajoutée.

« La compétence n’avait pas forcément de genre même dans le football »

Qui sont vos clients et clientes ?

Avant de répondre à cette question, il est très important de comprendre le métier d’agent. Il y a deux sortes d’agents : l’agent qui est une sorte de manager de joueur ou d’entraîneur qui va s’occuper exclusivement de son client et de son agenda, c’est-à-dire que le joueur ou l’entraîneur va le mandater exclusivement pour des contrats d’un ou deux ans. Et l’agent proche des clubs, qui va leur proposer des profils, une sorte de chasseur de tête et de prolongement de la cellule de recrutement. Nous sommes dans cette seconde catégorie. On fait beaucoup ce travail-là, un travail de l’ombre. Cela veut dire que nos clients ce sont les clubs qui nous font confiance pour contracter leurs futurs joueurs ou entraîneurs. C’est la majeure partie de notre travail et pour moi c’est important parce que, finalement, les clubs sont quand même des institutions très stables et donc quand on arrive à fidéliser un club c’est pour plusieurs années. Beaucoup plus stable que les joueurs parce qu’il y a tellement d’agents que généralement ils en changent régulièrement. En France, on a la chance de pouvoir travailler avec de gros clubs comme le Paris Saint-Germain, l’Olympique de Marseille, l’Olympique Lyonnais ou Lille. On est proche de plusieurs clubs que ce soit en L1 ou en L2 parce que pour nous la L2 est quand même intéressante, c’est l’une des meilleures deuxièmes divisions dans le monde.

Vous travaillez notamment avec le football féminin…

Quand j’ai commencé en 2010, je pense que j’ai été le premier agent à vraiment m’intéresser au football féminin. Il y a 7 ans, il n’y avait pas énormément d’argent et elles sont nombreuses à se sacrifier autant que les hommes (se séparer de leur famille, entrainements…) et j’avais envie de les aider au mieux. D’ailleurs sans rémunération. L’évolution est quand même importante, aujourd’hui forcément il y a beaucoup plus d’agents que ça intéresse donc à travers ça on a permis le premier transfert payant entre deux clubs français dans le football féminin avec l’arrivée de l’internationale française Marie-Laure Delie qui est passée de Montpellier au Paris Saint-Germain en 2013. Ensuite, l’année suivante, j’ai proposé au président du Clermont Foot l’idée complétement folle de prendre une femme en tant qu’entraîneure principale de son équipe professionnelle masculine. Il a été visionnaire et concrétisé cette idée. Il a d’abord pris la Portugaise Elena Costa qui a malheureusement démissionné car elle ne s’entendait pas très bien avec le directeur sportif et ensuite Corinne Diacre qui, après 3 ans à la tête de l’équipe, se débrouille plutôt bien et a prouvé que la compétence n’avait pas forcément de genre même dans le football.

Quel est le quotidien et les coulisses du métier d’agent ?

Il n’y a pas forcement de quotidien, c’est vraiment quelque chose que j’affectionne énormément dans ce travail. Chaque jour ne se ressemble pas. C’est beaucoup de préparation, de mailing, de coup de téléphone et de recherche. Il faut aussi se tenir à la page, être au courant des transferts et de ce qu’il se passe dans plusieurs marchés – pas seulement en France- donc c’est du travail. Et autrement, il y a quand même pas mal de voyages, de déplacements que ce soit en France ou à l’étranger. Soit pour rencontrer nos clients car c’est très important de prendre le temps de se déplacer, d’échanger physiquement plutôt qu’au travers de mails qui restent impersonnels. Au niveau du développement, pour découvrir d’autres marchés qu’on connaît pas forcement. Lorsqu’on a vu de nos propres yeux, on sait de quoi on parle, c’est différent de Wikipédia. Cette année, on a découvert la Corée du Sud, le Japon et la Chine, l’Iran, le Canada et les Etats-Unis. Pour nous, il n’y a vraiment pas de sous-marché. En gros, il y a beaucoup de voyages.

Les fantasmes liés au métier d’agent sont-ils vérifiés ou non ?

La plupart des gens voit les agents sur des Yachts avec leurs lunettes de soleil, leur cigare à la bouche et 2 téléphones aux oreilles (rires). Déjà, il faut prendre conscience d’une chose c’est qu’en France, sur les 400 agents licenciés, il y en a une quarantaine peut-être un peu plus qui vivent exclusivement de ça. Les autres travaillent à côté. Parmi les 40 peut-être qu’il y en a une dizaine qui sont effectivement multimillionnaires, mais ça fait très peu. En plus de ça, ce n’est pas du jour au lendemain qu’on va pouvoir gagner une certaine crédibilité et légitimité dans ce métier à part si notre frère ou cousin s’appelle Benzema. Il y a énormément de travail à côté. Sur une centaine d’opérations qu’on met en place et qu’on prépare à fond c’est énormément de temps donc si on arrive à en concrétiser une dizaine c’est très bien.

Bon je ne me plains pas de mon métier, mais encore une fois il faut se battre et aller plus vite que les autres parce que c’est très concurrentiel. Il faut anticiper et se différencier des autres mais positivement c’est pour ça que j’essaye toujours de montrer une image positive du métier d’agent et c’est pour ça que j’essaye de mettre en avant le football féminin. Parce que je sais que l’image du foot en général et essentiellement des agents est assez négative. On les voit comme des requins alors qu’il y a une dizaine d’agents qui font extrêmement bien leur travail, sans certains les joueurs n’auraient pas fait cette carrière-là. Si on est bien conseillé, c’est quand même primordial voire obligatoire pour sa carrière. D’où la difficulté pour les familles et les joueurs de choisir le bon agent.

Est-ce que ça gagne bien sa vie un agent de joueur de foot ?

Ça dépend, il y en a certains qui gagnent extrêmement bien leur vie et d’autres pas du tout parce qu’ils n’arrivent pas à faire la moindre opération financière. On va dire que c’est comme dans tous les métiers, surtout quand on parle de commission. Quand on est commissionné, on n’a pas le droit de lâcher. Il n’y a pas de stabilité vis-à-vis de ça mais c’est aussi ce qui me plaît : on doit toujours se battre. Avec mes collaborateurs, on essaye de progresser chaque année donc on se porte plutôt bien. Pour des jeunes agents c’est très bien ce qu’on fait parce qu’on a tous la trentaine, j’espère que quand on aura 50 ans on sera encore mieux. Mais on n’a pas le droit de se relâcher et de se reposer sur nos lauriers, c’est un peu comme la carrière d’un footballeur et d’un athlète de haut-niveau : on peut monter rapidement mais on peut redescendre aussi très rapidement. Il faut être très vigilant et professionnel.

Comment vous jugez la folie sur le marché des transferts actuels ?

Pour moi, ce n’est pas forcément « folie » parce qu’en fait il faut comprendre le système. C’est vrai que quand on regarde un match de foot, la plupart des gens dise « oui ce n’est qu’un sport ». Mais non, ce n’est pas qu’un sport ! C’est un business qui engendre énormément d’argent pour les clubs. La concurrence est de plus en plus élevée donc les clubs, qu’ils soient anglais, espagnols, français ou allemands, ont envie d’exister et de gagner des titres dans leurs championnats respectifs ou au niveau européen. Pour ça, les clubs sont prêts à débourser des sommes très importantes pour contracter le meilleur joueur possible pour gagner des titres. Et de très bons joueurs, il n’y en a pas non plus 1000 donc forcément, leur valeur est importante.
Si le club accueille un très bon joueur et qu’il a de bons résultats, les fans vont venir aux matchs et vont être ravis donc ils vont dépenser (billets, maillots, merchandising). Ce qui va se passer aussi, c’est que les télévisons vont être contentes et achètent des droits TV importants et elles seront gagnantes. En fait, c’est tout un éco-système financier très important où les joueurs et les clubs doivent se retrouver.

« Kylian Mbappé, s’il est amené à être transféré, je pense que sa somme peut atteindre un record »

Quel va être le plus gros transfert du mercato 2017 selon vous ?

Un jeune joueur prometteur comme Kylian Mbappé, s’il est mené à être transféré, je pense que sa somme peut atteindre un record. Peut-être pas cette année mais dès la saison prochaine il pourra dépasser les 100 millions. Mais bon, il faudrait qu’il confirme encore parce qu’il n’a que 18 ans. Déjà aujourd’hui, Monaco peut trouver preneur pour de très (très) belles sommes. Mais s’ils attendent une saison, il va jouer la Ligue des Champions encore une fois donc il va prendre encore plus de valeur.

Quel est le plus gros transfert de l’histoire du foot féminin ?

En France ça dépend. Officiellement ou officieusement ? Officiellement, ça reste encore Griedge Mbock quand elle est passée de Guingamp à Lyon à 100 000€ et Marie-Laure Delie à 60 000€. Officieusement, je pense que ça n’a jamais dépassé les 200 000 euros. Donc ça reste des petits transferts pour l’instant.

« Aujourd’hui encore 1€ investi dans le football féminin c’est 1€ de perdu ! »

Vous pensez que ce sera un jour possible que les transferts féminins atteignent le même montant que pour le football masculin ?

Non. Comme je pense que les footballeuses ne gagneront pas les mêmes salaires que les footballeurs. Parce qu’aujourd’hui encore 1€ investi dans le football féminin, c’est 1€ de perdu ! Il n’y a pas vraiment de retour sur investissement. Un club lorsqu’il va investir une certaine somme dans son centre de formation, l’objectif sera de former des joueurs prometteurs et les mettre dans les meilleures dispositions possibles pour qu’ils puissent révéler leur talent et concrétiser sur le terrain. Et donc se faire voir. Même un petit club de L2, s’il arrive à sortir 2 ou 3 talents par saison et un jour les vendre 2 ou 3 millions chacun ils sont gagnants. Alors que dans le football féminin, quelle est la perspective ? C’est vendre la joueuse 50 000€ ? Non ! Ça va couter beaucoup plus cher de la former donc aujourd’hui à part si de gros clubs qui ont des locomotives intéressantes comme Montpellier qui a été le premier club visionnaire à vraiment investir dans le football féminin avec Louis Nicollin. Et il y aussi Jean Michel Aulas qui a fait le nécessaire et qui investit énormément dans sa section féminine. Pourquoi ? Parce que là où les garçons n’ont pas gagné, les filles gagnent. C’est prestigieux au niveau des titres : gagner 4 Ligues des Champions (ndlr : 2011, 2012, 2016, 2017) avec les filles alors qu’avec les garçons, il ne la gagnera jamais. Enfin peut-être pas la Ligue des Champions mais il gagnera peut-être l’Europa League. Pour les gros clubs, peut-être qu’il y a cet intérêt-là mais pas pour l’instant. C’est pour ça que c’est important que les télévisions parlent plus des filles, qu’elles soient plus connues, que les supporters aillent voir les matchs, qu’ils dépensent de l’argent pour acheter des billets. Tout ça c’est important pour le développement du football féminin. Parce que si ça reste à perte ça va être difficile de pouvoir continuer à convaincre les dirigeants français d’investir.

Pourquoi il y a encore peu de femmes dans ce métier ?

Je pense qu’il y a peu de femmes parce qu’il y a peu de femmes partout dans le monde du sport pour l’instant. Dans le football, il y a très peu de femmes entraîneures et dans tous les corps de métier. Très peu de femmes se forment et se disent que c’est possible de tenter leur chance en tant qu’agent. Mais j’étais assez surprise, parce que quand j’ai passé la licence sur les 400 candidats il y avait quand même une quarantaine de femmes. On va dire qu’on est une dizaine de femmes aujourd’hui notamment parce que c’est très difficile et on ne fait pas plus de cadeau à une femme qu’à un homme. C’est très fermé et très concurrentiel. Il faut beaucoup de courage et de détermination, il ne faut pas lâcher. C’est un monde de requins, il faut s’armer et j’imagine que c’est aussi pour ça qu’il y a très peu de femmes. Je pense que dans la dizaine d’agents femmes, il n’y en a pas beaucoup non plus qui arrive à s’en sortir.

Qu’est-ce qui pourrait être amélioré ?

C’est tellement compliqué. Aujourd’hui, je dirai même qu’on est trop, que ce soit femme ou homme. Parce qu’à un moment donné, on ne va pas être 2 agents pour 1 joueur ; des joueurs professionnels, il n’y en a pas non plus 1 million en France… Il y a trop d’agents et d’intermédiaires. Pour les autres métiers du sport, je pense qu’il y a un problème de communication entre les grandes instances et les jeunes femmes aux potentielles compétences qui ne savent pas forcément quels diplômes elles peuvent obtenir et quels métiers elles peuvent exercer. Il y a un gros travail de communication et d’information à faire pour inciter ces jeunes femmes à se lancer et leur donner confiance. Et aussi à inciter les futurs employeurs à prendre une femme. Moi aussi je fais ce que je peux : à un moment donné j’ai cru en une idée qu’une femme pouvait devenir entraîneure dans une équipe professionnelle masculine de football donc j’ai poussé et heureusement que j’ai eu un interlocuteur qui m’a écouté. Si tout le monde faisait ça et surtout à plus grande échelle que moi, les choses avanceraient. Toutes les fédérations qui le font un petit peu avec la mise en place des plans de féminisation mais il faut le faire encore plus et même au niveau du gouvernement. Il faut mettre en place des choses pour que les femmes se lancent parce que la compétence, elles l’ont. Il faut leur donner la confiance et surtout faire en sorte d’obtenir un diplôme et que ça débouche sur un emploi. Parce qu’il y a beaucoup de femmes qui vont obtenir un diplôme mais si elles savent que la voie est obstruée, elles ne sont pas non plus kamikazes elles ne vont pas aller dans un corps de métier où elles ne vont pas trouver de travail.

Sonia Souid, en bref

Née à Clermont-Ferrand le 19 juin 1985 dans une famille de sportifs : son frère est joueur de football et son père préparateur physique. Sonia, quant à elle, choisit le volley-ball et intègre le centre de formation de Riom (Puy-de-Dôme) avant de devenir joueuse professionnelle.

En 2003, après avoir obtenu son bac, elle privilégie les études et s’oriente vers la médecine. Élue Miss Auvergne la même année, elle participe à l’élection de Miss France pendant 5 semaines ce qui l’a éloignée des bancs de la fac et empêchée de valider sa 1ère année. Elle retente sa chance l’année suivante et obtient un poste de sage-femme, ce qui ne lui plait pas du tout.
Un peu perdue, elle décide donc à 19 ans de quitter sa ville natale pour la capitale, où elle va travailler en tant que mannequin et hôtesse dans les salons. En parallèle elle va suivre des cours d’art dramatique au cours Florent puis au Studio Pygmalion.
Elle trouve sa voie en tant qu’apporteur d’affaires dans l’immobilier de luxe pendant 4 ans, ce qui lui a permis de voyager, de rencontrer du monde intéressant mais aussi de parfaire ses compétences en négociation. À 24 ans, nostalgique du sport, elle obtient sa licence en mai 2010 et devient agent de football.

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