Les Jeux de la Francophonie vont apporter un héritage sans égal à la République démocratique du Congo

Kinshasa. Photo by Shutterstock.

La neuvième édition ds Jeux de la Francophonie arrive à grands pas ! Prévue cet été à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC) (28 juillet au 6 août), la compétition affiche de nombreux enjeux. En premier lieu, celui de l’héritage, comme en témoigne Zeina Mina, directrice du Comité international des Jeux de la Francophonie ainsi qu’Isidore Kwandja Ngembo, directeur du Comité national des Jeux de la francophonie. 

Comme nous le confiait Zeina Mina dans une interview exclusive, les Jeux de la Francophonie de Kinshasa ont beaucoup d’enjeux, et notamment au niveau de l’héritage. « Cette année, nous allons faire des Jeux avec une démarche responsable, dans le respect du développement durable. Je vois les Jeux de la Francophonie comme un projet social, de développement, qui va servir le pays-hôte. Je veux qu’ils puissent apporter à ce pays de multiples héritages », nous avait-elle confié.

Elle cite, notamment « la formation, pour accompagner l’entretien des nombreuses infrastructures », le but étant que ces dernières « vivent dans le temps ».

Des propos confirmés par Isidore Kwandja Ngembo, lors de la Conférence de presse tenue par l’organisation des Jeux. 

« Ce sont des héritages importants pour la jeunesse congolaise »

« Il y en aura beaucoup » attaque d’emblée le directeur du Comité national, prenant en exemple le cas des ressources humaines. « Nous accueillons actuellement plusieurs experts pour former les officiels que ce soit dans la lutte libre, dans la lutte africaine, le judo, et plusieurs activités physiques prévues aux IX Jeux de la Francophonie ». Ces savoirs serviront dans la durée à la RDC. Au même titre que les nouvelles infrastructures. 

« Prenons le cas précis du basketball. Beaucoup de joueurs de RDC Mutombo Dikembe et Didier Mbenga, tous deux champions de NBA, brillent à l’international. Pourtant,  nous manquions jusque’à présent d’infrastructures sportives dédiées à ce sport ». Mais grâce aux Jeux de la Francophonie, ce temps est révolu. « Grâce à cette compétition prévue cet été, nous avons fait construire trois gymnases pour le basketball. Une aubaine, puisque après les Jeux de la Francophonie, ces infrastructures sont mises à disposition des jeunes congolais », continue Isidore Kwandja Ngembo.

L’Université de Kinshasa bio servira de logements pour les athlètes, profitera également d’héritages des Jeux, comme le précise le directeur du Comité national des Jeux de la francophonie. « Nous avons contacté différentes entreprises pour y installer la wifi et la fibre optique », explique-t-il. « Ça servira ensuite aux étudiants de l’université qui en ont besoin pour faire des recherches ». Par ailleurs, l’Université de Kinshasa a connu de grands changements dans sa base-même. « Le CIJF a dépêché des architectes, des experts, qui sont venus sur les lieux pour évaluer les travaux qu’il fallait faire pour mettre à niveau les ‘homes’ des étudiants. Ainsi, des travaux sont en cours pour mettre l’eau chaude, mettre des douches dans les chambres… Et tout ça restera évidement pour la jeunesse congolaise après les Jeux. »

« Nous avons beaucoup de choses à montrer au monde »

Enfin, dernier héritage et pas des moindres que va apporter les Jeux de la Francophonie à la République démocratique du Congo, c’est la visibilité. « Kinshasa, en accueillant les Jeux de la Francophonie, attend aussi que les gens fassent des recherches pour connaitre le pays. Nous avons beaucoup de choses à montrer au monde. Et c’est l’occasion parfaite de leur montrer », conclut Isidore Kwandja Ngembo. 

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