DJIBOUTI – La perle cachée de l’Afrique

Djibouti. Photo Shutterstock.

Djibouti est une destination qui se distingue des itinéraires touristiques classiques. Contemplez un lever de soleil sur un lac où se rassemblent des flamants roses, créant une atmosphère magique. Les champs de lave noire, les énigmatiques che- minées naturelles crachant de la vapeur et les plaines brûlées par le soleil évoquent un véritable voyage dans le temps. Malgré sa petite taille géographique, ce minuscule État compense par la beauté saisissante de ses paysages, séduisant particulièrement les amateurs de curiosités géologiques. Peu de pays offrent des panoramas aussi stupéfiants : lacs salés, vol- cans éteints, plaines effondrées, cheminées de calcaire expulsant de la vapeur, plateaux basaltiques et canyons majestueux. Les amateurs de sports d’aventure trouveront leur bonheur ici, avec des activités telles que la randonnée, la plongée, le kite-surf, et bien sûr, le snorkeling parmi les requins-baleines dans le golfe de Tadjourah.

Le pays a préservé son charme en évitant le développement immobilier excessif. L’éco-tourisme est privilégié, et à l’intérieur des terres, des opportunités de séjour chez l’habitant offrent un aperçu captivant de la vie des tribus nomades. Djibouti est une pépite africaine qui vous réservera des expériences mémorables.

Dans ces décors semblant appartenir aux premiers instants du monde, la solitude est presque assurée. La mer Rouge offre des sites de plongée et de snorkeling exceptionnels. La ville de Djibouti, animée et singulière, mêle subtilement des influences françaises, arabes et africaines. Les habitants de Djibouti se montrent accueil- lants et chaleureux envers les voyageurs.


DJIBOUTI AMBITIONNE D’ATTIRER 1 MILLION DE TOURISTES D’ICI 2035

Dans le cadre de son objectif d’accueillir un million de touristes d’ici 2035, Djibouti compte sur
le soutien financier des bailleurs et des investisseurs privés, principalement pour développer le secteur de l’hôtellerie.

Djibouti accueillait seulement 0,8 % des touristes internationaux de la région entre 2010 et 2013, mais on estime que le nombre de visiteurs a triplé de 2000 à 2013 (+213,4 %). Les motivations des visites à Djibouti varient, avec environ 45 % des visiteurs pour le tourisme d’affaires dans la capitale, 25 à 30% pour le tourisme de loisirs, 15 % liés à la présence des militaires des bases étrangères, et 10 à 15 % pour d’autres motifs.

Malgré son potentiel inexploité en raison de la diversité de ses paysages naturels et des activités touristiques envisageables, Djibouti doit relever plusieurs défis, notamment une offre touristique peu structurée, des coûts élevés, des infrastructures limitées malgré un classement honorable en 2020, une connectivité aérienne faible, et des compétences limitées, surtout en matière de développement durable.

Face à ces obstacles, le gouvernement djiboutien a élevé le tourisme au rang de priorité stratégique, avec l’objectif ambitieux d’attirer un million de touristes d’ici 2035. Le programme Vision 2035 préconise des axes de renforcement du secteur, tels que le développement du tourisme durable, la valorisation des sites touristiques, la structuration de l’offre touristique, et le renforcement des compétences.

Djibouti bénéficie du soutien de bailleurs, notamment la Banque mondiale, qui propose un appui au secteur touristique dans le cadre de son cadre de partenariat avec le pays. En outre, un prêt conjoint de la Société financière internationale et de l’Association internationale de développement a été accordé au groupe luxembourgeois Onomo Hotels pour la construction d’un hôtel de 100 chambres.

Le groupe français Accor s’est également engagé dans le développement touristique de Djibouti avec plusieurs projets hôteliers annoncés en 2020. Toutefois, la crise sanitaire et les mesures de confinement ont eu un impact sur l’ensemble du secteur privé, y compris le tourisme, bien que des données chiffrées spécifiques ne soient pas disponibles.

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