Du 31 octobre au 5 novembre, Désertours a organisé son premier événement pédestre non motorisé : le trek Rose Trip. L’opérateur français spécialiste du raid aventure a mis 282 participantes à l’épreuve de l’orientation et du trekking dans les dunes dorées du désert marocain. Parmi elles, trois sportives de haut-niveau : les basketteuses Émilie Gomis et Emmeline Ndongue, et la nageuse médaillée olympique Malia Metella. Parties sans expérience, pour «découvrir», «voir de beaux paysages» et «faire de belles rencontres», elles reviennent en France enchantées de leur voyage et des souvenirs d’une «aventure extraordinaire» plein la tête !
Désertours, le spécialiste du raid aventure (4L Trophy, Trophée Rose des Sables, Trophée Rose des Andes), vient d’inaugurer son tout premier événement pédestre non motorisé : le trek Rose Trip (31 octobre – 5 novembre). Cette nouvelle aventure s’est jouée dans le désert marocain, près de Mergouza, où 282 femmes ont été mises à l’épreuve du trekking et de l’orientation. Parmi elles, trois sportives de renom : les basketteuses Émilie Gomis et Emmeline Ndongue, anciennes internationales françaises, et le nageuse Malia Metella, médaillée olympique à Athènes en 2004. Elles ont concouru dans la catégorie Expertes, sous le nom du team #123 Les Sportives.
Chacune a pris part au trek Rose Trip pour diverses raisons : l’envie de retrouver la cohésion d’un groupe pour Malia Metella, plutôt habituée au sport individuel avec la natation ; le goût de l’aventure pour Émilie Gomis ; et le besoin de se ressourcer et de se dépayser pour Emmeline Ndongue. Mais toutes les trois avaient un dénominateur commun – outre la solidarité évidemment ! – : découvrir de nouvelles choses et faire de belles rencontres. Et il semblerait que le trio ait été servi !
« C’est le seul moment où on est autant de femmes ensemble ! »
Mise à part un trail de 15 km dans la neige réalisé par Emmeline Ndongue aux Étoiles du Sport, nos trois sportives n’avaient pas beaucoup d’expérience en matière de raid aventure. Habituées aux parquets ou aux bassins, elles ont dû affronter de nouveaux éléments dans le désert : le soleil, le vent, le sable… Fort heureusement, les «roses trekkeuses» de cette première édition ont eu de superbes conditions climatiques avec un grand ciel bleu et une température agréable.
Le trio a également dû apprendre à s’orienter dans les dunes. «Moi j’avais la boussole et Emmeline était en charge de la boussole et du roadbook», explique Malia Mettela. «À la fin de la première boucle (ndlr, première des trois étapes au classement), on a fini par comprendre qu’il fallait qu’on se mette toutes les deux sur le même axe, sinon forcément, on n’avait pas la même visée, pas le même cap, se souvient Emmeline Ndongue. Et comme je suis un peu plus grande que Malia, je me plaçais derrière elle on se mettait d’accord ensemble sur la direction à prendre.»
Dans le désert, les membres de la team #123 ont également renoué avec leurs racines de championnes : «Les sportives de haut-niveau sont revenues en nous !», s’amuse Malia Mettela. «Les autres participantes nous ont même donné le surnom de ‘turbo’. Alors qu’elles restaient parfois 15 minutes sur une balise, nous on arrivait, on prenait notre cap, et on repartait. Le fait d’être toujours en action, le challenge, le mental, le perfectionnisme… ce sont des traces du sport de haut-niveau», explique l’ancienne star des bassins française. «Sans ça, on ne serait peut-être pas allé au bout», reconnaît Emmeline Ndongue qui ne nie pas ses douleurs après des journées de 7 ou 8 heures de marche. «Physiquement, c’est chaud ! C’est super de l’avoir fait mais mon corps me rappelle que c’est une bonne chose que l’aventure ne dure que trois jours ! (rires)».
Malgré les courbatures, Malia, Emmeline et Émilie retiennent surtout de belles rencontres durant ce trek Rose Trip. «Ce qui m’a marqué, ce sont les histoires des participantes, leurs parcours, les raisons de leur présence sur cette aventure. Il y avait des femmes de tout horizon, de toute tranche d’âges. C’était super intéressant. C’est le seul moment où on est autant de femmes ensemble !», commente Émilie Gomis.
La basketteuse de 35 ans, qui vise les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 où elle espère briller en 3×3, s’est peut-être aussi trouvée une potentielle reconversion dans le désert marocain. «Je savais que l’aventure était faite pour moi ; le trek Rose Trip n’a fait que le confirmer. Sortir de son cadre de vie, de son confort, faire des activités inédites proches de la nature, avec un engagement solidaire et écolo : c’est fait pour moi !»
Toute aussi enchantée, Malia Metella recommande le Rose Trip à toutes les femmes, notamment aux athlètes de haut-niveau. «C’est une aventure de dingue, un truc à faire ! J’en parlerai autour de moi, en espérant qu’on sera plus de sportives l’année prochaine».
Longue vie au trek Rose Trip !
Plus d’informations sur le site officiel du trek Rose Trip.