La secrétaire générale de la FIFA Fatma Samoura, première femme et première non-Européenne à devenir N°2 de l’instance mondiale du football en 2016, quittera ses fonctions en fin d’année pour consacrer « plus de temps à (sa) famille ».
Après une carrière aux Nations unies, la Sénégalaise de 60 ans avait été nommée en mai 2016 dans la foulée de l’élection de l’Italo-Suisse Gianni Infantino à la présidence de la FIFA, et a contribué à « restaurer sa crédibilité » après une cascade de scandales, souligne la fédération internationale dans un communiqué. « Le football féminin aura atteint de nouveaux sommets sous son leadership », poursuit l’instance, alors que la bonne tenue du Mondial féminin en Australie et Nouvelle-Zélande (20 juillet-20 août) est le dernier grand objectif de la dirigeante. Aucune indication sur sa succession Fatma Samoura a choisi de couper court aux « spéculations sur (son) poste » en anticipant l’annonce de sa démission, qu’elle prévoyait d’officialiser « la semaine prochaine » auprès du Conseil de la FIFA, expliquant vouloir se consacrer à sa famille l’année prochaine.
La FIFA n’a donné aucune indication sur sa succession. « Rejoindre la FIFA a été la meilleure décision que j’ai prise dans ma vie. Je suis heureuse d’avoir dirigé une équipe aussi diverse », a commenté la Sénégalaise, nommée sans expérience du sport mais avec un long parcours de diplomate. Quadrilingue, Fatma Samoura avait jusqu’alors réalisé l’essentiel de sa carrière aux Nations unies, comme coordinatrice humanitaire, notamment à Djibouti, au Cameroun, Tchad, Guinée, à Madagascar et au Nigeria. Elle avait succédé au Français Jérôme Valcke, balayé par la série de scandales de corruption qui ont aussi emporté l’ancien président de la FIFA Sepp Blatter, pour incarner la « nouvelle FIFA » voulue par Gianni Infantino.